Des nouvelles de la lutte contre le TGV Lyon-Turin sur Radio Labo

Coup de téléphone d’un habitant du Val Susa membre du collectif « No TAV » à l’émission de Radio Labo lundi. Cette émission peut être écoutée en redifusion sur Radio Méga ce vendredi 25 novembre à13h.

Sergio est inter­venu lundi dans l’émission Radio Labo qui passe à la radio valen­ti­noise Radio Méga. Il nous a donné quel­ques points d’éclaircissements sur les reven­di­ca­tions pour dire « « Non Au TGV Lyon-Turin. »

- Des rai­sons envi­ron­ne­men­ta­les

Il y a de l’ura­nium dans la zone où va être creusé le tunnel. Cette mine d’ura­nium a été uti­li­sée à l’époque par Marie Curie pour ses expé­rien­ces et recher­ches.

On note une pré­sence impor­tante d’amiante dans cette même zone.

(Note de l’auteur : le réseau hydrau­li­que sera cham­boulé)

- Une raison économique

Le chan­tier du tunnel va coûter des dizai­nes de mil­lions d’euros sur 20 ans et compte tenu d’un calcul qu’ont fait les oppo­sants au projet cela cor­res­pon­dra à 10% de l’argent que l’État ita­lien alloue actuel­le­ment dans son budget. Tout fout le camp chez nous, que ce soit pour la santé, le social, les col­lec­ti­vi­tés loca­les, etc.

- Une raison glo­bale

Le train actuel qui trans­porte les mar­chan­di­ses ne tourne qu’à 40% de ses capa­ci­tés et que veut dire cette volonté affir­mée des pou­voirs de créer Ce TGV
Sergio affirme que les oppo­sants ne sont pas contre le fer­rou­tage mais qu’on leur expli­que la signi­fi­ca­tion de ce choix. Comme dans bien des cas actuel­le­ment, il n’y en a que pour des inté­rêts finan­ciers qui n’ont rien à voir avec la popu­la­tion pas seu­le­ment de la vallée, mais de l’Italie, de la la France et de toute l’Europe.

- Un point essen­tiel

À Venaus, le 30 novem­bre, des tra­vaux doi­vent com­men­cer dés l’aube sous pro­tec­tion consi­dé­ra­ble de la police.
Sergio demande que des Français vien­nent ce jour là, ou même la veille car l’héber­ge­ment peut être assuré dans des éco-fermes.
Le motif de cette demande, c’est la cam­pa­gne que les médias et les poli­ti­ques font contre eux les accu­sants d’être des têtes dures, des anal­pha­bè­tes ou comme déclare dans “La Stampa” d’aujourd’hui le pré­si­dent de la région (PS ita­lien) « des gens de gauche contre la science ».

S’il y a des Français, même en petit nombre, ils seront des témoins et les médias ne por­ront plus dire que « tous les Français sont d’accord avec ce projet. »

publié sur Rebellyon.

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