Climat quasi insurrectionnel dans le Val Susa contre le TGV Lyon-Turin

Lundi 31 octobre fut une journée particulièrement fantastique, la population du Val Susa, les ouvriers des usines, les élus, tous dans la résistance face aux 1000 policiers anti-émeute et aux 35 véhicules armés.

Lundi a com­mencé comme un immense bon­heur avec une résis­tance qui toute la jour­née a empê­ché les forces armées d’avan­cer vers les lieux des son­da­ges où les ouvriers des usines se sont mis en grève blo­quant plus de 30 fois les trains entre Turin et Modane. Bloquée sur un pont, atta­quée par des pay­sans et des jeunes dans les mon­ta­gnes, la fli­caille ne pou­vait rien faire, ne pou­vait pas avan­cer vers les sites des son­da­ges. La jour­née du 31 s’est ter­miné par des fêtes popu­lai­res dans les vil­la­ges.

Mais dans la nuit, pro­fi­tant de l’obs­cu­rité et de la rela­tive démo­bi­li­sa­tion pro­vo­quée par les auto­ri­tés loca­les (« la police nous a promis qu’elle ne ferait rien dans la nuit ») et les résis­tan­ces s’inten­si­fiant depuis les der­niè­res manifs, les flics blo­quent appa­re­ment toutes les per­son­nes qui veu­lent entrer dans la vallée et qui n’ont rien à y faire les détour­nant vers d’autres des­ti­na­tions (blo­cage de Susa) La bataille tant de fois annon­cée semble être enga­gée car les auto­ri­tés ita­lien­nes avec l’appui et les pres­sions des autres gou­ver­ne­ments euro­péens et l’appui massif du conseil régio­nal Rhône-Alpes ne peu­vent plus recu­ler l’échéance des tra­vaux.

Le TGV Lyon Turin n’a rien à voir avec un quel­conque outil écologique (comme le fer­rou­tage) (voir ren­sei­gne­ments dans arti­cles pré­cé­dents)

La soli­da­rité peut aussi s’expri­mer de ce côté-ci. Des objec­tifs sim­ples peu­vent être trou­vés, car lais­ser faire cette répres­sion est abso­lu­ment incom­pré­hen­si­ble.

publié su Rebellyon.

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