Communiqué publié sur Indymedia Nantes :
Dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 mai, un engin de l’entreprise Eiffage a illuminé les plaies béantes du chantier LGV Paris-Rennes.
Il était grand temps de bousculer le train-train quotidien de ce chantier qui avance sans susciter la moindre opposition visible, et qui pourtant devrait détruire bien plus de terres agricoles qu’un certain projet d’aéroport nantais.
Il était plus que nécessaire d’allumer le feu des projecteurs sur ce chantier et, par ce geste, de lancer une campagne d’attaques et de sabotages pour court-circuiter les projets pharaoniques d’Eiffage et consorts.Aux portes de Rennes, les travaux de la LGV opèrent de véritables saignées dans les terres agricoles, déjà bien marquées par les pylônes des lignes THT. Comme en Mayenne, où la nouvelle ligne THT Flamanville-Beaulieu est désormais en marche, les machines d’Eiffages cotoient les pylônes de RTE.
Ici, à Domloup, le spectacle de la société industrielle colonisant les zones rurales est le reflet des logiques dont le projet Eurorennes est un aboutissement.
Les lubies et fantasmes des aménageurs permettent aux businessmen de tout poil d’imposer leur idéologie capitaliste aux populations.Mais tous ces chantiers sont VINCIbles ! Ils ne pourront pas mettre un flic aux pieds de chaque machine.
Feu la LGV !
ZAD partout, par tou-te-s !Les feu-follets.
Ouest-France, 15 mai 2013 (extraits) :
La société Eiffage visée
« On a appris la nouvelle mardi soir », explique Michel Bihan, le maire de Cesson-Sévigné, près de Rennes. Une tractopelle a été incendiée sur le chantier de la LGV, au lieu-dit La Petite Salmondière, à la limite de Cesson et de Domloup, où des fouilles archéologiques ont eu lieu récemment.
« Ce qui est étonnant, c’est que cet incendie a été revendiqué par un groupe complètement inconnu, les Feu-follets, poursuit le maire. En tout cas, moi, je n’en ai jamais entendu parler. »