Communiqué du comité No TAV Paris : Réflexions « Post-Lyon 03/12/2012 »

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Réflexions « Post-Lyon 03/12/2012 »

A la place Brotteaux ce lundi nous avons tou* veçu une situation irréelle et absurde, encerclés par la police, avec interdiction de manifester et de sortir du lieu de rassemblement, divisés à la nuit tombée,  entre  »italiens sur les bus » et  »français » restant sur place, chargés et identifiés que ce soit dans la place Brotteaux et sur  les bus….

Le rassemblement organisé  par le mouvement No Tav le 3 décembre avait comme objectif de faire entendre la voix de ceux qui depuis longtemps s’opposent  à la construction du TGV Lyon-Turin.

Les comités français et italiens du mouvement No Tav se sont rencontrés et pour unifier et fortifier la lutte du côté français,  et  pour soutenir la convergence des luttes contre les “grands travaux inutiles”. En France il s’agit surtout de la contestation contre la construction de l’aéroport à Notre Dame des Landes, et la logique de la ZAD, devenue un espace  de lutte où le système représentatif et les pouvoirs décisionnels des Etats sont mis en discussion. Le 3 décembre, jour du rassemblement à Lyon, étaient aussi présents des membres du Collectif de Notre Dame des Landes tout  comme des militants de la ZAD, solidaires et intéressés à rejoindre et découvrir la lutte No Tav et qui nous voulons le rappeler ont subi des arrestations en masse.

Le bilan du rassemblement à Lyon est marqué par la mise en place d’une stratégie de répression type « contre-sommet » par les autorités françaises. Ceci témoigne de « la préoccupation » des deux gouvernement face à l’union du front français et italien du mouvement. Et s’est matérialisé par la suspension de l’espace schengen et le blocages des voitures et des bus italiens à la frontière du samedi au lundi, l’identification des tous les militants italiens, l’enfermement illégal des manifestants dans la place Brotteaux selon la méthode du cattling, usage du spray au piment et matraque de la part des autorités policières françaises.

Au delà de la confrontation d’une différente méthode dans les formes d’organisation et de lutte entre français et italiens, la stratégie mise en place par les autorités françaises a été celle d’empêcher une contestation commune entre les deux fronts, qui a culminé en fin de journée par la séparation entre les  »italiens » qui on subi encore l’accompagnement forcé hors de la ville, et  les manifestants restants qui ont été identifiés sur place.

La journée du 3 décembre à Lyon n’est qu’une démonstration de la force que le mouvement peut développer, à travers l’union de la lutte sur le territoire italien et français et la construction d’un discours commun contre les grands travaux inutiles.

SANS DISTINCTION, NOUS SOMMES TOUS NO TAV.

No Tav Paris le  5/12/2012.

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