La propagande continue, alors que le chantier du côté français ne s’est jamais arrété, que du côté italien les gros sous deviennent de plus en plus visibles, et que l’élection de Prodi ne va rien changer bien au contraire
L’hiver est presque terminé aussi dans les Alpes . Les stations ont fait leur plein de vacanciers. Le sillon alpin peut continuer son existence avec le business qui le caractérise. De la transversale alpine (Lyon Turin train à haute vitesse), en passant par le sillon alpin ( la Silicone-vallée française et ses nanotechnologies), la destruction des Alpes ne s’arréte plus.
Vendredi 21 avril à 20 h Maison des sociétés à Valence
Rencontre débat avec film et débatsavec des opposants italiens à ce projet monstrueux.Le dossier qu’avait écrit Gérard Leyras ( président de la commission transport au Conseil régional de Rhône-Alpes) a été envoyé aux Verts Italiens et surtout à ceux du Val De Suse. Ils y répondront ce jour là.
Venez donc nombreux à cette discussion pour que des débats enfin émerge une plus grande réflexion sur ce problème qui a fait aujourd’hui la première page du dauphiné local le jeudi 13 avril : « Transport : que faire ? » avec une magnifique photo des files de camion sur l’A7).
Toutes les personnes qui sont aussi interessées par les questions « comment peut se développer une lutte populaire », « comment transformer un problème écologiste en une question plus vaste sur le développement de l’économie et au service de qui » ; et sur la question d’une solidarité à construire par dessus les Alpes, comme les précaires italiens l’avaient mise en pratique en venant à Paris lors d’une manif de mars 2006.
Pour revenir à la question des transports, nous avons eu une conférence où les Verts ont expliqué pourquoi il fallait passer les camions sur les rails, pour solutionner le casse-tête de la vallée du Rhône et la place considérable que prenaient les Verts dans ce combat là. Un seul petit oubli :
la ligne qui part de Lisbonne et qui passe par Lyon pour ensuite traverser les Alpes, c’est un projet européen de 1984, voté par l’Europe, et qui n’a rien à voir avec un projet écologique. C’est seulement une perspective économique imaginée par des techniciens pour rendre la mobilité plus performante pour les marchandises, dans une optique de flux tendu et de précarisation des populations. Ce projet est un grand consomateur d’énergie nucléaire. On remplace une pollution par une autre sans se soucier des effets à court terme sur les populations.
Luc et Le Laboratoire