[Turin – Procès aux No TAV] Chronique de l’audience du 21 janvier

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Ce matin, 21 janvier 2013, au tribunal de Turin a eu lieu la deuxième audience du « maxi-procès«  aux No TAV.

Nous n’étions pas beaucoup, mais suffisamment nombreux pour faire entendre notre présence. Étant donné le petit nombre de camarades, l’audience a été déplacée de la grande salle d’audience dans une salle moins spacieuse. À ce moment là du procès, après l’appel des prévenus (au milieu des bavardages entre la cour et des avocats qui l’entouraient) le président a annoncé le changement du lieu du procès vers la « salle-bunker«  de la prison de Valette (car, selon la version plus ou moins officielle de la cour, « il n’y a pas la possibilité d’autres grandes salles d’audiences »).

Le calendrier suivant a été annoncé :

La prochaine audience aura lieu dans la « salle-bunker » le premier février à partir de 9h30. Ce jour là, il y aura une fusion entre ce  »maxi-procès » et le procès d’autres camarades No TAV.

Immédiatement après, une audience est prévue pour le 14 février, où sera posé une question de  »vice de forme » sur le dossier d’une camarade, et où on devrait assister à la partie  »préliminaire » du procès, ça veut dire son vrai commencement. Tout ça dans les intentions de la cour.

Avant la fin de l’audience, un camarade a réussi à lire un appel, préparé rapidement par tout le monde, pour la libération immédiate de Juan (un des inculpés encore soumis à des mesures de précaution : assignation à résidence). Cette déclaration a été suivie par de cris collectifs comme « Juan libre »et « Liberté pour tou(te)s ».

Une assemblée a démarré très vite entre les No TAV présents. Ici, a été assumé la volonté de faire nôtre l’appel général lancé de la vallée dans les jours précédents à propos de l’audience du premier février contre la tentative de ghettisation du procès, ce qui voudrait signifier enfermer le mouvement NO TAV dans le piège de la « dangerosité sociale », de  »l’urgence » et pire encore. Déplacer le « maxi-procès » dans le « Bunker » accolé à une prison implique en réalité l’isolement du procès par rapport à la population, et aussi l’énième tentative d’intimidation vers l’ensemble du mouvement de résistance à travers la demande de condamnations lourdes.

Donc le premier février 2013 nous sommes tou(te)s appelé(e)s devant la salle du « Bunker » de la prison de Valette (adresse: viale Regina Margherita 242) pour repousser la tentative de  »bunkerisation » du procès, avec un rassemblement combatif combinée avec des différentes manières d’être présent dans la salle d’audience.

Le matin du jour suivant est arrivée la nouvelle de la libération de Juan, qui maintenant a  »seulement » l’interdiction de séjour dans la province de Turin.

Traduit depuis Informa-Azione.

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