Que ce soit dans la bataille pour le droit des poser des cadenas sur les portails des gendarmeries ou sur le droit de saboter la liaison à grande vitesse Lyon-Turin (voir message précédent), des points ont été marqués. 1000 euros d’amende avec sursis pour le camarade poursuivi pour le cadenassage de la boîte à pandores d’Eymoutiers, acquittement pour Erri de Luca.
Donc, la justice italienne montre la voie, et la justice française ne saurant rester en arrière, nous pouvons l’affirmer haut et fort et tranquillement :
Il faut saboter la TAV!
Il faut saboter la LGV Poitiers-Limoges! Il faut saboter le stockage par Areva des stériles uranifères sur le site du Longy, le Parc à bois de Bugeat, la ferme des 1000 vaches en Picardie et celle ds 1000 veaux en Creuse, le musée Urêka à Bessines…Il faut saboter l’aéroport Vinci à Notre-Dame des Landes, les bioparcs, les usines à méthane et autres entreprises du capitalisme vert, il faut saboter les centrales nucléaires et tous les projets destructeurs d’un productivisme à bout de souffle…
Il faut saboter les murs et les clôtures de la forteresse Europe…
Et à tous ceux qui voudraient voir dans ces propos matière à poursuites, il faudra donner une leçon de vocabulaire: le sabotage est un art, qui vise avant tout à préserver les vies et les santés, pas à les mettre en danger.
C’est pourquoi, il est particulièrement urgent de saboter les usines de matériel de répression qui produisent les flash-balls qui crèvent les yeux et les grenades qui explosent les poumons…
Donc, pour commencer, tous à Pont de Buis le 25 octobre…
Texte publié sur Les Contrées magnifiques.